Quand certains s'entrainent un an avant de s'aligner sur une ligne de départ, nous incitons les sportifs que nous aidons à prendre part rapidement à des épreuves locales. Il est inconcevable qu'un entraineur de club ne puisse mettre en confiance un débutant pour l'aligner sur une course de fin de saison (aquathlon, duathlon ou triathlon sprint).
Nous avons été formé sportivement de cette manière et plutôt avec succès!
C'est important de pouvoir se confronter:
- on s'entraine pour faire de la compétition, se faire mal à l'entrainement sans raison ne tiens pas la route,
- c'est dans la compétition qu'on découvre son sport et si on désire continuer à le pratiquer,
- c'est un moyen d'apprendre à gérer l'activité compétition et ses particularités (inscription, gestion matériel, alimentation...),
- pour l'entraineur, ce sont de petits tests cachés pour avoir la vraie valeur d'un sportif.
Donc, notre future Ironwoman a couru, roulé, enchainé sur les nombreuses épreuves qui animent le paysage sportif français...mais en partant toujours du principe que ce ne sont que des étapes pour ne pas générer de frustrations au regard d'un classement.
L'entraineur peut même convenir de contraintes de réalisation:
- prendre le départ suite à un bloc de surcharge,
- nager sans combinaison, en première ligne,
- en tri ou duathlon, faire une transition GP (une nouveauté pour un débutant),
- à vélo, travailler en force dans les bosses, travailler de belles trajectoire en descentes...
Il y a l'embarras du choix dans les différents apprentissages nécessaires au néo-triathlète. Outre, le développement physiologique, découvrir une pratique sportive est surtout une série d'apprentissages qui engendre des adaptations cognitives.
L'entrainement est alors intellectuel et physique!
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