FH-COACHING dans la presse avec Actusport06

“La préparation physique, un plus pour tous”
Souvent dans l’ombre des grands sportifs, les préparateurs physiques sont pourtant essentiels à la performance. Des sportifs adulés le samedi soir à ceux « du dimanche », une bonne préparation physique nécessite des professionnels en la matière, comme Frédéric Hurlin, coach sportif et directeur de la société FH-Coaching.

Frédéric Hurlin, à quoi sert une préparation physique ?
En priorité, elle permet au sportif, de haut niveau ou non, la pratique de sa discipline sans se blesser. Car dès que l’on participe à la moindre compétition, les heures d’entraînement se multiplient et les risques de blessure avec. Dans un deuxième temps, c’est un outil pour améliorer ses performances. Enfin, elle est utile également quand on relève de blessure : on la couple alors avec la rééducation. La guérison achevée, une bonne préparation physique participe à la remise à niveau.

A qui s’adressent vos services ?
A des sportifs de tout niveau. Beaucoup d’épreuves sportives grand public, tel un marathon ou un IRONMAN, nécessitent une bonne préparation physique. En ce moment par exemple, je travaille avec quelqu’un qui prépare le Trail du Mont-Blanc.

Et au niveau tarifaire ?
Là aussi, c’est orienté grand public. Pour un suivi deux à trois fois par semaine, la séance d’une heure coûte entre 20 et 30 euros.
C’est presque trois fois moins cher que le coaching ou le personal training qu’on trouve dans les salles de sport. Par ailleurs, si c’est encore trop cher, il existe un suivi par téléphone ou Internet. Dans ce cas, on crée les plannings et le sportif s’entraîne seul. On fait le point tous les deux ou trois jours, et le tout coûte environ 80 euros pour le mois.

Comment devient-on préparateur physique ?
Par l’université, en règle générale. Il existe bien quelques brevets d’Etat des métiers de la forme, mais c’est plus pour devenir prof
de fitness que préparateur physique. Pour ma part, j’ai une maîtrise en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) et je suis régulièrement des formations pour différents matériels nouveaux.

Y a-t-il plusieurs écoles dans la préparation physique ?
Disons que ça dépend surtout de la discipline. Sport d’endurance ou de force : la méthode est différente. Le premier supporte un gros volume de séances longues, épuisantes. Le second, des séances plus intenses mais plus courtes. Mais il y a une multitude de méthodes, car chacun est différent. Il arrive très souvent qu’en cours de préparation on change radicalement la méthode pour obtenir de meilleurs résultats. Parfois même, on est à l’opposé de ce qu’on avait prévu.

Une journée-type pour vous, ça ressemble à quoi ?
Les beaux jours arrivant, elle commence vers 7 heures, notamment avec les coureurs à pied. Ensuite, son contenu varie pas mal, puisque je suis à la fois préparateur physique, prof de fitness et formateur. Donc entre les pistes d’athlétisme, les salles de sport et les bancs de la fac, je n’ai pas le temps de m’ennuyer.

Quelle est selon vous l’importance de la préparation physique aujourd’hui ?
Au quotidien, à garder la forme et mieux encaisser la fatigue du travail ou de la vie de famille. Au sportif, elle permet de franchir un nouveau palier de performance, quel que soit le niveau. Beaucoup sont des cracks dans leur sport au niveau local. Ils ont le potentiel pour aller à un niveau national ou international, mais ne percent pourtant pas. Souvent dans ces cas-là, c’est une bonne préparation physique qui leur manque…

B.G. Actusport06 de Juin 2008