L'UFR STAPS de Nice accueillait Rob DUFFIELD de l'Université Charles STURT (Aus.) venu en France présenter ces travaux sur la récupération.
Un point important est que la qualité de la récupération dépend de la qualité de l'entrainement, dés la mise en route de la machine humaine.
DUFFIELD nous a présenter l'intérêt de se préserver de la chaleur extérieure en amont d'un entrainement ou d'une compétition estivale. Par expérimentation, on remarque que le travail à l'entraînement est plus important (volume et intensité), qu'on perd moins de sueur et que la récupération est améliorée du point de vue sensation (sinon aucun marqueur de la fatigue musculaire n'est amélioré).
L'utilisation de l'immersion dans l'eau froide (10°c pas moins) en fin d'entraînement a aussi des vertus en matière de récupération dans le cas d'effort en fortes chaleurs. Pour autant, du point de vue expérimental, on ne remarque pas de changements physiologiques (lactate, enzymes de la destruction musculaire) mais du point de vue sensations, encore une fois, en reprise d'exercice, les sportifs sont unanimes sur les bienfaits du cooling.
Nous ajouterons malgré tout que l'immersion de certaines articulations dans l'eau froides a des vertus anti-inflammatoires dans le cas de fortes contraintes sur les chevilles, genoux, poignets ou coudes.
Sur le plan plus pratique: le passage sous une pomme de douche froide pendant 1' puis tiède sur la même durée, 4 à 5 fois est une solution efficace.
Bien sûr, vu les températures actuelles, lorsqu'on rentre d'un entraînement extérieur, la première chose qui nous fait envie, c'est une bonne douche chaude!!