Blessure et Entraînement

La blessure pour le sportif: une hantise, voire même une paranoïa à l'approche d'une compétition.
Un sportif de haut niveau tire sur la corde, cherche la limite de son organisme et parfois la dépasse.


S'écouter ou faire la sourde oreille?
Les entraîneurs reprochent souvent à leur athlète de trop s'écouter, de trop gérer leur effort, de ne pas se faire mal.
D'un autre côté, le sportif apprend à se connaître, petit à petit, ressent le degré de fatigue, la venue d'une blessure mais seuls les athlètes agés, expérimentés en sont conscients.

Le juste milieu:
Il convient de trouver le juste milieu et d'être capable d'aller chercher la zone rouge sans basculer dans le côté obscure de la force.
Des indices permettent d'anticiper (gorge sèche, manque de transpiration, crampes nocturnes, perte d'appétit, raideurs musculaires...) et d'engager une période de repos ou des soins.
L'oeil extérieur est important: par la fatigue, on devient moins lucide et ces indices disparaissent.
Par contre, l'entraîneur ou le préparateur physique vous connaissent et peuvent vous freiner et adapter la démarche de travail.

Adaptation:
Même avec des béquilles, dans un fauteil roulant, on peut s'entrainer. Le préparateur physique doit faire preuve d'ingéniosité pour continuer à entraîner le champion blessé.
En début d'année, nous avions un jeune joueur de tennis atteint d'une épicondylite (tendinite latérale du coude). Par des jeux d'élastique, ce joueur a récupérer le galbe musculaire puis a pu travailler des gestes spécifiques progressivement qui lui ont fait gagner du temps le jour où il a retouché sa raquette.

Vécu:
Il y a quelques jours, je me suis fait renversé par une voiture à la fin d'une sortie à vélo. Je ne ressort qu'avec une main abimée. Pas grand chose, mais blessé quand même d'autant que c'est douloureux.
Vu ce que prépare pour la fin dun mois de Juillet (je vous en reparlerai plus tard), j'ai besoin d'un grand volume de pratique pour assurer une compétition correcte même si la priorité est de finir (non ça, ça s'appelle de la langue de bois...à la Domenech).
Stopper toute pratique à cause de ça est inconcevable alors on sert les dents.

Pourtant, on m'a demandé à quoi cela me servait de continuer malgré la douleur: juste le besoin de l'effort, la satisfaction de réaliser une séance dure... mais ça seuls les drogués au sport le comprennent, c'est le sport!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"juste le besoin de l'effort, la satisfaction de réaliser une séance dure... mais ça seuls les drogués au sport le comprennent, c'est le sport!"

Rien de plus exact!!!

Anonyme a dit…

Tu sais de quoi, je parle!