Oser

Dans mes lointains cours à la faculté de Marseille, nous avions eu un cours sur la didactique de l'entraînement et la fonction de coach avec un certain Monsieur SURMIN.

Au début, nous ne comprenions pas trop le sens de ce cours au point de fermer de temps en temps les yeux et somnoler lorsque la digestion se mettait en marche.
Mais, avec le temps, certaines parties sont devenues limpides.


A la lecture de plusieurs textes de Jacques SAURY issus de ces heures laborieuses (à tous les sens du termes), notre groupe d'étudiants était arrivé à plusieurs généralités:
  • Le champion sait écouter son corps, apprend à le connaître: chaque entraînement lui permets d'explorer un peu plus loin ses limites.
  • Le champion comprends son activité et sait innover: “imiter le n°1 ne fera de toi que le n°2”.
  • Le champion utilise le passé pour avancer, même dans la défaite: on dit “ce qui ne tue pas rends plus fort”. On tire les enseignements pour ne pas retomber dans des travers malsains.
  • Le champion ne reste pas sur des années bancales à différents niveaux (personnel, études, travail et sportif) et rebondis. Il agit pour ne pas rester à quai lorsque l'occasion de progresser se présente à lui.
  • Le champion se mets en danger: “à vaincre sans péril, on gagne sans panache”. Il est parfois préférable de prendre une option tranchée au niveau technique (Fosbury en saut en hauteur par exemple) pour avancer encore et toujours.

On peut résumer le thème de ce cours par OSER, SAUTER LE PAS même si cela fait peur car on pars vers l'inconnu.
Ces généralités sont applicables dans le monde du sport et donc dans la vraie vie.

Le rôle de l'entraîneur ou du préparateur physique est d'avoir ces idées en tête constamment et de les proposer aux sportifs dans le but de l'aider à progresser.

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