Le temps devient frisquet

Et il convient de s'habiller correctement, notamment pour les entraînements matinaux ou nocturnes.
Ce matin, malgré le beau temps de la Côte d'Azur, il faisait frisquet sur Sophia Antipolis (12°c tout de même au lieu de 22-23°c) à 7.30 et seul un coureur dont j'ai la charge avait pris un sweet.
Les autres coureurs seraient-ils à la recherche de l'arrêt maladie ?


L'échauffement et le cool down sont les moments critiques et il ne faut pas avoir peur de s'habiller chaudement.
L'échauffement comme son nom l'indique est la période où on réchauffe le corps pour le mettre en condition d'effort. Cela est d'autant plus difficile que, durant la nuit, notre température corporelle et notre activité cardiaque auront légèrement baissée.
L'artifice est de se couvrir lors des premières minutes d'effort.
Mais on ne s'amuse pas à empiler les couches de polaires au risque de transpirer abondement puis d'avoir très froid au moment de se mettre l'aise.

Dés lors, les couches respirantes sont d'une importance primordiale: elle évacue l'humidité vers l'extérieur et facilite l'évaporation tout en gardant la chaleur.
Une fois échauffé, on peut se découvrir mais ne pas hésiter à repasser une petite laine lorsque le temps de repos entre les exercices sont un peu long.
Focus sur la transpiration:
La transpiration est nécessaire au risque d'une surchauffe comme un moteur de voiture.
Le corps évacue sa chaleur grâce à l'écoulement sanguin. Les vaisseaux proches de la peau augmentent leur débit afin d'échanger de la chaleur avec l'air ambiant.

On peut remarquer qu'à vélo, l'impression est de moins transpirer (à tort): la vitesse d'avancement est importante et favorise les échanges thermiques.
En course à pied, on transpire et on conserve la sueur plus facilement même par temps froid.
L'idée est donc d'avoir sur le dos une sous-couche technique soit une fibre qui évacue rapidement l'humidité, puis on ajoute une polaire fine, toujours respirante car il ne sert à rien de bloquer la moiteur sous la seconde couche.

Pour les jambes, on peut progressivement allonger la longueur des cuissards pour descendre sous le genou (un corsaire) puis le collant long (pour les plus frileux, doublé polartec).
Enfin, les extrémités sont à protéger car sont susceptibles de perdre une grande quantité de chaleur: le bonnet ou le bandeau, les gants fins et les soquettes épaisses seront interessantes lorsque la température passe sous les 10°c.
Il n'est pas rare de voir un coureur à pied en short court et débardeur mais avec un bandeau sur les oreilles et des gants.

Pour conclure, commencez à réfléchir à vos tenues de sport en extérieur et profitez-en pour compléter vos panoplies avec du matériel technique de bonne facture (pour ne pas avoir l'effet opposé à celui désiré avec du premier prix).
Dés les premiers froids, vous serez à l'aise pour affronter la météo.

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