Le cross: on dirait que ça te gène de marcher dans la boue!!

Et bien, c'est dommage!
Pour les coureurs, c'est le bon moment pour goûter au joie du cross et varier un peu sa pratique, d'autant que nous n'y voyons que des avantages.

Pratiquer le cross permet de développer une base foncière beaucoup plus solide que la course sur route: à bien y regarder, pour une même vitesse de course, nous allons chercher quelques % de FC en plus au gré des dénivellations et autres talus et nous sollicitons une frange plus large de filières énergétiques (en allant chercher sur le métabolisme anaérobie).
Indirectement, la pratique sur terrain naturel influt sur les capacités de récupération et de gestion de l'effort de chacun.

C'est aussi une idée pour travailler aussi le facteur musculaire de la course à pied. Des courses en descente, des séries de côtes à gravir, autant de modèles contractions musculaires (excentriques dans les descentes et concentriques "force" pour les côtes) qui développeront la puissance de l'ensemble du train inférieur, mollets, quadriceps et fessiers. Cela un peu plus sympa que de soulever des barres de musculation....

Un terrain caillouteux, boueux, inégal est aussi un bon moyen de renforcer intelligement les articulations des chevilles et des genoux. La course sur une piste d'athlètisme peut rendre flémards les mécano-récepteurs qui assurent l'assise de nos articulations. Sur chemin, en sous-bois, le coureur est toujours à l'affût de l'élément destabilisateur.

En fait, les mots sont lachés: le cross est l'élément destabilisateur qui doit secouer votre préparation hivernale et vous rendre plus rustique donc plus fort!

Nous pouvons appliquer la même refléxion pour le cycliste et la pratique hivernale du cyclo-cross ou du VTT avec des sollicitations complémentaires enrichissantes pour le sportif quelques soit son niveau.
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