Regarder le Tdf différement: le k-taping

On se souvient de cette image encore fraiche d'un Cadel EVANS qui lui ne l'était plus à l'arrivée à Saint Jean de Maurienne.
On apprendrait qu'il avait laché prise dans le Col de la Madeleine à cause d'une fracture du coude survenue lors d'une chute sur l'étape des Rousses à Avoriaz.
Peut être avez-vous été intrigué par le strapping coloré que Evans portait à son coude, ce n'est pas un stapping traditionnel, c'est du K-taping.


De texture différente de l'Elastoplaste, le K-tape peut être posé plus présicément autour d'une articulation ou d'un muscle blessé mais n'agit pas de la même manière.
Un straping est chargé de limiter l'amplitude de mobilité d'une articulation suite à une entorse par exemple.
Le k-taping, au contraire, stimule les propriocepteurs pour ce soit la musculature qui maintienne fermement une articulation.

De plus, dans le cas de Evans, ne pouvant prendre d'antalgiques pour diverses raisons (dopage, volonté de ne avoir recours au service de santé du TdF et donc mise au courant de la presse...), le k-taping par son application stimule le système anti-douleur interne au sportif.

Malgré tout, une fracture est une fracture qu'on ne répare pas avec du "scotch" et lorsque Cadel Evans a dû se mettre en danseuse ou tirer sur son cintre, le k-taping a montré ses limites.
Le k-taping est une nouvelle technique qui fleurit les sportifs, assurez-vous que votre kiné a bien été formé à cette technique.

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