Sur ce parcours en bord de mer entre Nice et Cannes, c'est la première année que le vent de nord-ouest joue les trouble-fêtes.
Il faut savoir que si le Mistral arrive dans les Alpes Maritimes, c'est qu'il est fort, trés fort!
Autant les leaders de la course ont accusé 3 à 4' de retard par rapport aux temps habituels du parcours et aux records personnels (source www.all-athletics.com), autant les coureurs amateurs ont trinqué fâce aux rafales!!
Parmi ces milliers de participants, 2 connaissances aux profils différents et aux préparations différentes (l'un blessé longuement) et aux temps "a priori" impactés par les conditions météos.
Coureur
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0 => 10k
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10 => 21,1k
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21,1 => 30k
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30=>42,195k
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Total
final
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10,00k
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11,1k
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8,9k
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12,195k
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42,195k
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#1
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59'
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62'
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56'
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86'
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4h23
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10,20km/h
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10,45km/h
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9,5km/h
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8,5km/h
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9,6km/h
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#2
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60'
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65'
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50'
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78'
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4h13
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10,01km/h
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10,15km/h
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10,65km/h
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9,35km/h
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10,01km/h
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Une remarque: je ne tire cette analyse d'aucune mesure du vent sur le parcours mais uniquement de ma connaissance des lieux, de la météo locale et des coureurs.
Peut être que la vitesse du coureur #2 aurait malgré tout chuté avec un vent nul dans les mêmes proportions.
Mais les coureurs et les spectateurs présents ce dimanche le long du parcours pourront attester que l'effort fut terrible dans la section finale.
Quelles stratégies pour ne pas subir le vent?
Quelques études menées dans les années 70 à 80 montrent que la situation d'aspiration derrière un autre coureur permet une économie d'énergie. Ces études datent un peu et le protocole peut laisser à désirer (1).
Par contre, il apparait clairement qu'avec un vent de face, trouver un lièvre peut être une bonne idée!
(1)Effects of wind assistance and resistance on the forward motion of a runner (1980, Journal Applied Physiology, 1980).
The Influence of wind resistance in running and walking and the mecanical efficiency of work against horizontal and vertical forces (1971, The Journal of Physiology).