Regarder le Tour de France autrement

Il se trouve que cette année, je n'ai pas la joie de suivre les étapes du Tour de France, assurant le suivi et l'animation d'un des plus beaux plateaux d'entrainement des Alpes, dans Val d'Arly.
Par contre, j'écoute les infos, les commentaires plus ou avisés de spécialistes, d'anciens coureurs. Je vois les reportages aux journaux TV.
J'évolue depuis quelques années dans le cyclisme, suivant des jeunes de niveau régional, des sportifs accomplis sur des épreuves d'ultra-endurance, j'ai accompagné des coureurs français pro.
Pourtant lorsque j'écoute ou lis les commentaires, je me rends compte que les vrais connaisseurs n'interviennent pas pour remettre de l'ordre dans ce bazar créé de toutes pièces pour faire du buzz.On a juste ressortit la mise au point de Millet sur les radars de Vayer mais cela a fait moins de bruit.
On a l'impression que les médias et même la plupart des spectateurs n'attendent qu'une nouvelle histoire Festina.
Tant qu'ils n'ont rien à se mettre sous la dent, il brode sur du vent.
Un coureur est victime d'un cancer des testicules, on fait immédiatement l'amalgame avec l’histoire de Bras-Fort.
Les Skys ont de beaux motor-home, Guimard nous parle de présence de chambres hypoxiques en leurs seins sans connaître vraiment l'impact de ces pièces.
On parle d'attaques à 120rpm dans une rampe à 7-8%: au pire, ça tournait à 90rpm avec de l'Osymétric, ce qui est déjà bien.
Beaucoup de blablas pour entretenir le mythe du tous dopés et pourrir l'image d'un sport que les gamins adorent!
En fait, on sacrifie un sport pour occuper les journées tv et radio durant l'été.

Aucun commentaire: