Si vous souhaitez optimiser les moyens de transfert de l'oxygène ou si vous souhaitez vous acclimater pour une épreuve en altitude comme le Triathlon de l'Alpe d'Huez, les Haute Route en cyclisme ou le Tor des Géants, les stratégies seront légèrement différentes sur le calendrier. Nous y reviendrons plus tard.
Dans la mise en place en amont, la venue en altitude pour de l'entrainement demande une préparation, une sorte d'affûtage mais légèrement différent d'une préparation pré-compétitive.
En
effet, le tapering habituel passe par une réduction des volumes
d'entrainement avec le maintien d'exercice à haute intensité pour
éviter le désentrainement.
Une préparation pour la venue en altitude passera par un volume aérobie important pour permettre d'effacer les traces résiduelles de la fatigue du bloc précédent.
Il semble aussi important, notamment chez la femme, de faire un bilan sanguin 3 semaines avant le grand départ pour contrôler le taux de ferritine et d'hématocrite. La ferritine est la protéine clée du stockage de l'oxygène et en cas d'anémie, les bénéfices obtenues grâce à l'hypoxie seraient nulles.
Pourquoi 3 semaines avant? Car on sait qu'un rééquilibrage alimentaire peut remettre le sportif sur le droit chemin durant ce laps de temps.
L'altitude
est un stress pour l'organisme qui va engendrer une fatigue à
plusieurs niveaux. On ne peux donc pas envisager de séjourner et
s'entrainer en altitude si on est fatigué ou malade.
Durant, même, les premiers jours en montagne où l'air sec aggresse, il conviendra de pouvoir redescendre en cas d'angine par exemple.
Quelques
conseils pratiques:
- arriver reposé en altitude, pas de maladie ou virus résiduel,
- une organisation idéale tourne sur du 3 jours d'entrainement / 1 jour off,
- on garde un oeil sur les récupérations pendant les séances: partir sur une base de +30% par rapport à la plaine,
- une importance sur la récupération avec l'utilisation de bains froids,
- le sommeil doit être de qualité.