Même celui qui claironne sur la ligne de départ. Je me souviens, lors de mon premier championnat du monde, d'un conccurent turc qui chantait à tue-tête sur la ligne de départ au point d'en devenir génant (d'un autre côté, je n'en menais pas large). Ce coureur cherchait juste à se donner de la consistance car le soir, il pleurait dans les bras de son coach, rongeait par un stress qui ne le quittera pas du championnat.
Il n'y a pas si longtemps que cela des sportifs dont j'avais la charge peinaient à trouver le sommeil quelques jours avant leur compétition.
Profitons de l'hiver pour éliminer ce petit défaut qui peut faire de gros dégats: le but n'est pas de vous transformer en personne fière d'elle et arrogeante mais en un sportif qui connait ses limites et ses capacités à les repousser au bon moment.
L'entraînement comme thérapie: allez encore plus loin dans l'effort pour explorer les possibles. Un athlète qui a suivi tout un programme, qui a compris les bienfaits de ce dernier est toujours plus à l'aise que celui se sait en manque d'entraînement.
Un entourage protecteur mais pas menteur: on en doit pas mentir au sportif en lui faisant croire des choses qu'il n'est pas capable de faire au risque d'accentuer le manque de confiance et de le décevoir.
La vie, un puzzle complet: même si tout ne tourne pas toujours rond, on ne peux pas exprimer toutes ces capacités avec l'esprit préoccupé. En plus des situations à risque inhérentes à la compétition, on traine derrière soi un chariot d'ennui à gérer. L'image n'est pas dénuée de sens car nous connaissons tous des sportifs qui se sont écroulés et ne se sont jamais relevés à cause de problèmes personnels.
Avant le top départ, le puzzle doit être terminé pour se concentrer sur celui qui arrive, le puzzle sportif.
Ces quelques repères ne doivent pas faire oublier que la confiance se construit par étapes et les compétitions de préparation sont les meilleures marches vers le succès.

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