Aie, une question piège!!
En France, contrairement aux pays anglo-saxons, le pouvoir sportif est détenu par 2 entités à 95%, le secteur associatif et les pouvoirs publics .
Le secteur privé détient certaines pratiques sportives comme le fitness (et le commerce ou grande distrib'), mais guère plus.
Pourtant, avec le développement de la filières d'étude STAPS, de nombreux étudiants formés à l'entrainement, à la préparation athlètique arrivent sur le marché de l'emploi. La majorité abandonne l'idée de travailler dans leur secteur de formation au regard du nombre de postes vacants, de la précarité du travail et des salaires pratiqués (sans parler de la collaboration avec les bénévoles plus ou moins facile à vivre).
Certains persistent et explore le secteur privé.
J'ai persisté en créant AzurPerformance car comme j'aime à le dire "l'entrainement est la seule chose que je sache faire"!!
Pourtant, nous tombons trop souvent, notre équipe et moi-même, devant des portes bien fermées, des mentalités arriérées peu enclin à évoluer et des agissements contre-productifs à notre encontre (par "notre", j'entends le secteur privé sportif).
Dans un pays qui se gargarise de créer des centaines de milliers d'entreprises par an (combien survivent plus d'un an), qui s'emballent ou s'offusquent devant les résultats des sportifs bleu-blanc-rouge comme cet été, on entrave notre travail.
Nous avons 2 objectifs chez AzurPerformance:
- le premier, et non des moindres, est de générer des profits pour faire vivre nos intervenants: le sport et le coaching sont leur métier, nous ne sommes pas des bénévoles.
- le second est plus idéologique: permettre à chacun de pratiquer le sport de compétition et de pouvoir participer aux plus grands évènements sportifs open.
Ce second objectif est identique aux politiques de développement de l'Etat et des associations. Pourtant, on nous empèche de ramer (c'est bien le mot) de concert avec ces 2 acteurs en limitant l'accès aux infra-structures, en fermant tout dialogue pour des partenariats....
Pathétique....
Heureusement, certaines personnes voient au-delà de cette "pseudo" rivalité et nous essayons de travailler conjointement mais parfois sans plus de succès.
Parmi ces personnes, nous pouvons citer et remercier la Ligue Côte d'Azur de Triathlon, sa présidente et son conseiller technique, l'association Sport'IUP, organisateur du Trail des Baous qui ont compris l'interêt d'oeuvrer main dans la main.
Quand la France comprendra-t-elle que rester avec des modes de fonctionnement d'un autre temps ou des idées pré-conçues (dans les années 50) la fait s'enliser lentement mais sûrement.
Nota: ce billet d'humeur est apolitique, je ne vote plus depuis 2002, je sais, je suis un mauvais citoyen.
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