Les éléments du puzzle se mettent en place: un club de triathlon pour la natation, AzurPerformance pour le cyclisme et la course à pied.
Un patron arrangeant (c'est rare) pour les horaires de travail et quelques personnes clés pour les à-côtés (positionnement sur le vélo par Joël, entretien et choix matériel par Cycles Antipolis) et le tour est joué.
Bien sûr, les séances qui dans quelques mois seront d'une facilité déconcertante, sont intenables aujourd'hui (on l'oublie trop souvent qu'on va courir avec un pôte qui n'a pas fait de sport depuis le lycée alors qu'on envoie à 13-14km/h sans sourciller: mais pourquoi t'es tout rouge, t'as chaud?).
Les premiers footings en endurance avec de bonnes portions de marche, les sorties vélo qui font mal aux fesses, la mise en place de routine d'échauffement natation ou de récupération... que du bonheur.
L'encadrement de débutant dans un sport quelqu'il soit passe en priorité par le pan éducation avant le pan entrainement.
En fait, tous les niveaux de pratique ont besoin de cette partie du métier d'éducateur sportif divers degré: au niveau de pratique intermédiaire, on apprends l'autonomie chez le sportif, à haut niveau, on intègre le sportif dans le processus de réflexion sur l'entrainement....
Malgré le fait que nous ne soyons qu'au début de l'histoire, l'envie de prendre part à des courses est présente; nous commençons à faire le choix des épreuves et à mettre des objectifs.
Des objectifs qui sont souvent chronomètriques (pour le sportif) mais aussi techniques pour l'entraineur (voir précédent épisode).
Tout ça donne un sérieux mélange d'apprentissage à différents niveaux, de psychologie, de physiologie et de coups de pied au cul, de technique et de rigolade malgré tout!
NDLR: nous sommes en mai 2010 soit 13 mois avant l'IM de Nice.
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